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Elections municipales : Gouvernement et classe politique cherchent la bonne date
MUNICIPALES 2016
 
Le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure était face à la classe politique ce mardi 26 janvier à Ouagadougou. Objectif : envisager une date de la tenue des élections locales. A l’issue des échanges, les avis sont partagés sur la période.

La ‘’force des choses’’ a chamboulé le calendrier initialement établi pour ces élections municipales. C’est pour envisager une nouvelle date que le gouvernement a initié cette rencontre avec la classe politique. La question était donc de savoir si les élections peuvent être tenues au plus tard au mois de mai pour rester dans le cadre des six mois prévus par le code électoral ou aller au-delà de cette date avec des implications liées entre autres au renouvellement des démembrements de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Avant de passer la parole à ses interlocuteurs, le ministre a rappelé qu’une visite effectuée la veille à la CENI a permis de s’informer sur la possibilité de tenir les élections avant le mois de mai. Il a également dressé les conséquences de ce ‘’vide’’ notamment en terme de mobilisation de certains partenaires.



Soumise à l’appréciation de ses interlocuteurs, la question a recueilli des avis divergents. Ainsi, parmi les intervenants, douze se sont dit favorables à la tenue des municipales au plus tard au mois de mai 2016 tandis que dix participants sont défavorables à cette période. Ces derniers proposent qu’elles soient repoussées à au-delà du mois de mai. Un intervenant s’est montré neutre. Chacun des ‘’camps’’ allant de ses motivations pour soutenir sa position.

Fort de ces propositions, le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité intérieure a indiqué avoir pris notes avant de confier qu’un compte-rendu sera fait demain mercredi 27 janvier au Conseil des ministres. Un retour de la réaction de l’exécutif sera ensuite fait à la classe politique.

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net