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MEDICUS MUNDI : GENRE ET SANTÉ SEXUELLE EN EXAMEN
     
Dans le cadre du renforcement des compétences des enseignants des écoles de base, l’ONG Medicus Mundi andalucia organise du 16 au 25 septembre 2014, en partenariat avec l’Ecole nationale de santé publique (ENSP), une formation sur le genre, la santé sexuelle et de la reproduction. L’objectif est de former des formateurs pour la réduction de la mortalité maternelle et infantile ainsi que de promouvoir la santé sexuelle et de la reproduction au Burkina Faso.

Cette formation vise la création d’un pool de formateurs nationaux disposant des outils pédagogiques nécessaires pour intégrer l’approche genre dans les formations des élèves dans la branche des sages-femmes/maïeuticiens d’Etat de l’Ecole nationale de santé publique et des agents de santé.

Pour la directrice générale de l’ENSP, le Dr Bonou Martine, la santé et les droits sexuels et reproductifs sont essentiels pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

Parmi les plus grandes entraves à l’atteinte de ces OMD, il y a le double fardeau du taux élevé de croissance de la population en Afrique et de médiocres conditions de santé reproductrice de la grande majorité de la population du continent.

La santé de la reproduction, en tant que composante essentielle de la santé des individus et des familles, occupe une place prépondérante dans la quasi-totalité des programmes de formation de l’ENSP. Face à l’évolution continue des connaissances et techniques médicales et à la progression exponentielle des publications scientifiques, il est nécessaire aujourd’hui de renforcer les capacités des enseignants.

Pour Casilda Velasco Juez, une des formatrices, sage-femme et licenciée en sciences de la santé, Medicus Mundi est une ONG internationale qui a pour objectif d’améliorer le droit à la santé des populations. Elle est présente au Burkina Faso depuis plus de 30 ans ainsi que dans plusieurs pays d’Amérique centrale et du Sud comme la Bolivie, l’Equateur et le Nicaragua de même qu’en Asie, notamment en Inde et aux Philippines. La santé des femmes et des enfants constitue sa principale priorité. Dans cette perspective, les enseignants et les maïeuticiens doivent être imprégnés des nouvelles pratiques en vigueur dans notre système de santé. C’est pourquoi le présent atelier abordera les domaines du genre, de la santé sexuelle et de la reproduction …

Au terme des séances de formation, les participants devront être à même de mieux cerner la problématique du genre, de la santé sexuelle et de la reproduction. En outre, ils devront servir de relais pour partager leurs connaissances avec les différents acteurs.


Source: Lobservateur.bf
Jean Stéphane Ouédraogo