bread crumps
Ramadan 2014 : La paix et beaucoup de pluies, les vœux des Burkinabè

Les musulmans du Burkina célèbrent ce 28 juillet 2014 la fête de Ramadan, marquant la fin de 3à jours de jeûne. Comme les années précédentes, la place de la nation de Ouagadougou a refusé du monde. Tous venus rendre grâce à Allah de leur avoir permis de voir ce jour. L’imam de la grande mosquée de Ouagadougou a, dans son sermon, aux hommes politiques burkinabè à œuvrer à la préservation de la paix car le Burkina appartient à tous les burkinabè. Aussi, avons-nous recueillis les vœux de quelques fidèles musulmans. Des vœux qui se résument aux mots : paix et pluies abondantes.

Ablassé Ouédraogo, président de ‘’Le Faso autrement’’ : « que le Burkina Faso continue d’être un pays de paix, de stabilité, de sécurité »

Pour tout croyant musulman, accomplir un des piliers de l’islam à savoir observer les 30 jours de carême et avoir la chance de terminer le carême en bonne santé, dans la bonne humeur, dans le bonheur, c’est quelque chose d’extraordinaire et nous ne pouvons que remercier Dieu le Tout Puissant de nous avoir donné cette possibilité.

Si, j’ai un vœu à formuler pour le Burkina Faso, il faut comprendre que nous sommes en saison pluvieuse et la prière, la première pour nous, c’est que Dieu nous donne une saison avec beaucoup de pluies. Si nous avons beaucoup de pluies, les braves paysans de notre pays sauront exploiter les terres et cela nous garantira une situation où nous allons avoir suffisamment à manger et à boire. Et, c’est ça qui fait le sens de la vie d’une nation. Nous souhaitons que le Burkina Faso continue d’être un pays de paix, de stabilité, de sécurité afin que le développement devienne l’objectif compris de tous les 17 millions d’âmes que nous sommes. C’est le vœu que nous souhaitons en ce jour mémorable de fin de Ramadan.

Quand on regarde la direction dans laquelle notre pays s’est engagé, il y a de quoi avoir peur. Ce que l’imam a fait est un appel à tous les acteurs de la scène politique pour que chacun œuvre au maintien et au renforcement de la paix parce que sans paix, il n’y a pas de vie, sans vie, il n’y a pas de travail, sans travail, il n’y a pas de développement. Donc, l’imam a été essentiel dans ce qu’il a dit parce que tout le monde doit comprendre que le Burkina Faso appartient à tous les burkinabè. Et, il l’a souligné, nous ne sommes pas de ceux qui veulent le détruire. Et je pense que tous les hommes politiques de ce pays ont pour objectif d’apporter leur contribution à la construction de notre cher pays pour le bonheur de sa population.

Mahama Zoungrana, ministre de l’agriculture et de la sécurité alimentaire : « Qu’il plaise à Dieu d’ouvrir les vannes du ciel »

Nous devons, main dans la main, souhaiter que la paix règne toujours dans notre chère patrie. Que Dieu fasse de sorte qu’il y ait la paix, la concorde dans le cœur de chaque citoyen aujourd’hui à la clôture du mois de jeûne.

A l’endroit du gouvernement, je souhaite toujours qu’il y ait la santé, la cohésion nécessaire pour être à l’écoute du peuple burkinabè. Notre pays étant essentiellement agricole, nous souhaitons qu’il plaise à Dieu d’ouvrir les vannes du ciel pour que la campagne agricole se déroule très bien, pour qu’au finish, nous ayons de très bonnes récoltes pour renforcer la sécurité alimentaire dans notre. Donc, à l’endroit du gouvernement, je souhaite beaucoup d’abnégation, beaucoup plus de synergie pour que nos actions portent des fruits pour le peuple burkinabè.

Abdoul Karim Kontogomdé, fidèle musulman : « le premier message, c’est la paix »

Cette fête de fin de carême représente pour l’ensemble des musulmans une grande joie pour avoir pu endurer la soif, la faim, pour répondre aux vertus de l’islam.

Le vœu que nous pouvons souhaiter à travers la fin de ce carême-là, c’est la paix. C’est parce qu’il y a la paix que nous pouvons ensemble causer. Sans paix, il est pratiquement difficile de faire quoi que ce soit. Donc, nous souhaitons la paix dans les cœurs, la paix à tous les niveaux pour que l’ensemble du pays puisse avancer. Une fois qu’il y a la paix, nous avons toute cette possibilité de mener nos prières comme nous le voulons. Donc, le premier message, c’est la paix. Une fois qu’il y a la paix, le pardon peut suivre.

Propos recueillis par Moussa Diallo
Lefaso.net