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Le Président du Faso face à la majorité et à l’opposition : Le moment tant attendu ! ( ?)

L’opposition politique, surtout, l’a « vivement » souhaitée, cette intervention du Président du Faso sur la question qui « fâche » et divise. « Vive le référendum ! ». « Abas le référendum ! ». Marches. Contre-marches. Même ping-pong au niveau des meetings et autres déclarations.

Pour l’opposition, « seul » Blaise Compaoré « himself » détenait la recette à même de mettre fin à ces rings politiques entre les deux camps. Eh bien, l’information est tombée vendredi, 19 septembre : le Président du Faso recevra l’opposition et la majorité le mardi, 23 septembre. De sources fiables, la correspondance de la Présidence du Faso est « claire » et « précise » : il s’agit de parler « uniquement » de l’article 37. Les regards et oreilles sont dirigés et tendus vers Kosyam, la Présidence. Iront-ils au référendum ? N’iront-ils pas ? Le Président du Faso demandera-t-il à l’opposition et à la majorité d’aller trouver un consensus (les deux parties n’ayant pas totalement tourné le dos au dialogue) ? Envisagera-t-on un gouvernement d’union pour ‘’accompagner’’ une prolongation du mandat de deux (2) ans comme le « jurent » certains observateurs ? Ce qui est sûr, « demain n‘est pas loin ».

Le point de convergence…à préserver !

Dans l’espoir qu’une issue heureuse pour tous sera trouvée, on ne peut s’empêcher de saluer l’esprit qui a animé, jusqu’à ce jour, l’ensemble de la classe politique nationale et assimilée (mouvements et associations affiliés). Malgré quelques contorsions langagières relevées entre les adversaires politiques, ou adversaires tout court, il faut se ‘’réjouir’’ de la philosophie qui a prévalu dans ces tiraillements. Car, dans leur divergence, les adversaires ont ‘’partagé’’ néanmoins un point commun : l’impératif de préservation de la paix au Burkina. C’est le seuil infranchissable pour chacun. La différence, c’est la manière dont chaque camp pense y parvenir. Et cela est un élément positif à mettre à l’actif de l’ensemble de la classe politique et surtout à préserver.

Mérite, parce que pour moins que ça, certains pays ont basculé dans le chaos. Même la jeunesse qui, le plus souvent, est prompte, du fait de sa fougue, à franchir le seuil, a su garder ce repère. Mis à côté quelques cas « d’agressions » signalées, l’on peut sincèrement faire bonne mention dans l’ensemble du comportement des uns et des autres.
Espérons que le dialogue annoncé accouche de retombées positives pour le bonheur du peuple et du Burkina !

Oumar L. OUEDRAOGO
Lefaso.net