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Coopération Burkina-Japon : plus de 8 milliards pour la construction d’une ENEP à Kaya

Le chef de la diplomatie burkinabè, Ypènè Djibrill Bassolé, et l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, ont procédé, le jeudi 21 août 2014 à Ouagadougou, à la signature d’un accord de don au Burkina Faso. Ce don servira à la construction d’une école nationale des enseignants du primaire à Kaya.

La qualité et la quantité des éducateurs au primaire constituent une priorité dans la politique du gouvernement burkinabè. A cet effet, le chef de la diplomatie burkinabè, Ypènè Djibrill Bassolé, et l’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Masato Futaishi, ont procédé, le jeudi 21 août 2014 à Ouagadougou, à la signature d’un accord de don au pays des hommes intègres. Alloué à la construction d’une Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Kaya, chef-lieu de la région du Centre-Nord, ce don est un fruit de la coopération entre le Burkina Faso et le Japon. Il s’élève à huit milliards trois cent cinquante cinq millions (8 355 000 000) de francs CFA. «Ce geste, deuxième du genre après celui ayant permis la réalisation de l’ENEP de Dori, traduit une fois de plus l’engagement du Japon à soutenir les efforts déployés par le gouvernement burkinabè dans le domaine de l’enseignement de base», a déclaré l’ambassadeur du pays du Soleil levant, Masato Futaishi. Le diplomate nippon a rappelé que l’éducation est un droit essentiel pour tous et constitue un fondement pour construire un monde pacifique et stable. Il a soutenu que «sans éducation pas d’épanouissement personnel, point de stabilité durable encore moins un développement durable» ; en foi de quoi, son pays s’engage à renforcer la capacité d’accès et la qualité de l’éducation de base au Burkina Faso. «L’atteinte de cet objectif passe par la construction des ENEP, de 1007 salles de classe d’ici à la fin de la Ve phase de construction des écoles primaires et la formation continue des enseignants du primaire en sciences et mathématiques», a indiqué M. Fataishi. Et au ministre Bassolé de souligner la pertinence du soutien japonais : «cette enveloppe destinée à accroître la capacité de notre pays dans le domaine de l’éducation est d’autant plus importante qu’elle intervient au moment où la problématique de la qualité et de la quantité des éducateurs dans l’Enseignement de base est d’actualité.» Il n’a pas manqué de rassurer les coopérants : «Je puis vous assurer qu’à l’instar des dons antérieurs, ce don sera également utilisé conformément aux termes des notes signées».


SIDWAYA.bf
Emmanuel BICABA
bic_manu@yahoo.fr
Ourya SOURA